dimanche 21 octobre 2012

Parfums et chocolat : la conférence gourmande !

Pour ceux que cela intéresse et qui seraient un peu voire beaucoup gourmands, Nicolas Olczyk, expert olfactif et créateur du blog "parfums, tendances et inspirations, organise, le 1er Novembre, une conférence sur le thème "parfums et chocolat", dans le cadre du salon du chocolat qui se tiendra du 31 Octobre au 04 Novembre 2012 à la porte de Versailles. 

Pour ceux qui aimeraient savoir comment le chocolat influence la création de parfum, des accords innovants autour du chocolat seront présentés au grand public en partenariat avec Takasago, et sans doute aussi quelques parfums qui les utilisent : Kokorico de JPG, l'Heure Défendue de Cartier, Bornéo 1834 de Serge Lutens, Eau de Patchouli de Reminiscence. 

La présentation de Nicolas dure 45mn et est gratuite pour ceux qui ont payé leur entrée au salon du chocolat, mais limitée à 80 personnes. ...

Pour gagner des entrées au salon du chocolat, vous pouvez répondre au questionnaire suivant, en cliquant sur le lien suivant ! https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?fromEmail=true&formkey=dF91b2pnSE1naEJ5SXBqUnVHam1zWEE6MQ

dimanche 14 octobre 2012

Florabotanica - Chloé, in Love Again !

Florabotanica est une petite surprise sans prétention, mais dont l'originalité du concept et la façon dont est traitée la fragrance semblent avoir fait l'objet d'une certaine attention. Acidulé et original semblent avoir été les maitres mots dès le début, car la fragrance se démarque relativement de l'ensemble des lancements mainstream de l'année. Cassis, groseille et fruits rouges gorgés habillent une note originale de feuille de tomate dans un accord qui fait écho à certains travaux de Jean Claude Ellena comme In Love Again, Rose Ikebana et Un Jardin sur le toit. Ainsi, comme si Balenciaga voulait aussi son jardin, c'est sous la forme d'une fleur botanique un brin futuriste qu'il se dévoile, une sorte de rose transparente et clean, efficace mais non dénué d'intérêt, qui fait penser à celle de Chloé. Un travail méritoire que certains ne trouveront sans doute pas assez abouti, un flacon ludique et assez joli, une campagne de pub colorée, vive et sympa, Florabotanica possède au moins cette qualité de nous faire un peu respirer ! 

samedi 6 octobre 2012

Candora, parfums à la carte : ça fonctionne !

Je vous avouerais que jusqu'à mardi dernier, l'idée de mélanger des parfums existants entre eux pour avoir sa propre odeur ne me séduisait vraiment pas. Pourtant, attiré par les visuels très réussis et le concept très cohérent, je me suis intéressé de plus près à Candora, qui propose de faire son parfum à la carte.

Accueilli avec le sourire par Emmanuel, fondateur de la marque, qui, avec un enthousiasme non dissimulé et assez sûr de lui, me présente l'idée, le concept... et bien sûr, ce qui m'intéresse, les parfums, je me lance car il est évident que je veux tout sentir. Tous travaillés par Isabelle Ferrand de Cinquième Sens et Mélanie Leroux de Mademoiselle Parfumette autour de notes soliflores simples mais dans l'idée de haute parfumerie de qualité, je découvre ses compositions et là, c'est la grande surprise : le propos n'est pas usurpé. Les 16 compositions de base expriment une forte personnalité, de la rose au pamplemousse, de la fleur d'oranger au seringat (très intéressant au demeurant), en passant par les fruits rouges, le cèdre et le oud, la qualité de matière, l'originalité de certaines et la finesse de la composition sont évidentes à mon nez. Dans l'élan, nous échangeons nos impressions, parlons de la marque, de sa naissance à son développement, et au final, bien sûr, je me prête au jeu de composer mon propre parfum. Je choisis de "mélanger" trois de ces "bases" entre elles (la marque en recommande en général deux pour plus de facilité). 

Premièrement :  il s'agit vraiment d'un parfum fini.

Deuxièmement : en me laissant aller complètement à mes envies, j'ose un territoire olfactif risqué mais peu exploité pour les hommes et généralement galvaudé, en me fiant à mon instinct. Je dose, puis je teste sur peau. Le parfum qui en résulte, chaud, assez masculin mais vraiment original, correspond tout à fait à l'idée de là où je voulais aller, et j'ai vraiment le sentiment qu'il est unique. Qui plus est, il réussit à toucher une corde sensible en me rappelant des souvenirs et des parfums oubliés que j'aimais, comme l'avait fait Héritage en son temps. Je le porterais, c'est certain, car il me parle vraiment et parle de moi.

Troisièmement : la tenue, l'évolution sur peau, la qualité des composants se ressentent et c'est franchement meilleur que beaucoup de soupes du marché. 

Peut être qu'il faut avoir une certaine habitude pour se lancer, mais jouer l'apprenti chimiste en se laissant aller pour un résultat très personnel et convaincant est un exercice assez grisant. Il y en a pour tous les goûts et toutes les envies, et nous sommes loin de parfums bas de gamme, alors la démarche et l'effort valent le coup.

La belle parfumerie s'exprime autrement, mais elle vit toujours ! La marque n'en est qu'à ses débuts, mais va se développer en distribution et à travers des ateliers olfactifs ludiques... à suivre donc de très près. J'ai très envie d'encourager.